D’où vient le terme cloud ?

Vous avez déjà certainement entendu parler du cloud, mais savez-vous réellement de quoi il s’agit ? Ce terme, qui signifie nuage en français, désigne l’endroit où sont stockées les données informatiques et que l’utilisateur peut consulter de n’importe où, par le biais d’internet. D’où vient le terme cloud ? Quel est son fonctionnement ? Quels sont les différents types de cloud ? Quels sont les principaux usages ? Les avantages et inconvénients ? On vous explique tout sur cette technologie.

Qu’est-ce que le cloud et d’où vient ce terme ?

Le cloud, aussi appelé cloud computing, est une technologie qui permet aux utilisateurs d’avoir accès à des informations qui se trouvent à distance grâce à internet. Il s’agit d’un endroit où sont stockées des ressources informatiques comme les serveurs, les logiciels ou encore les bases de données, et que l’utilisateur peut consulter de partout et à tout moment. Concrètement, la technologie du cloud permet aux entreprises, mais aussi aux particuliers, de dématérialiser et donc de se passer des serveurs physiques et d’exécuter des logiciels depuis n’importe où. Le cloud n’est pas quelque chose de physique, c’est un réseau de serveurs à distance les uns des autres, qui peuvent se trouver partout sur la planète, et qui sont reliés entre eux avec un fonctionnement en système.

Mais d’ailleurs, d’où vient le terme cloud ? Il est issu de l’ancienne représentation en nuage, qui était utilisée par les architectes de réseaux pour symboliser l’ensemble des serveurs et des réseaux interconnectés invisibles pour l’utilisateur final. À la fin des années 1950, l’ingénieur et mathématicien américain John McCarthy instaure le principe fondamental du cloud, à savoir la mutualisation, en permettant à plusieurs personnes d’utiliser le même ordinateur en même temps. Puis, avec l’apparition d’internet dans les années 80, des entreprises commencent à externaliser des processus informatiques. Et dans les années 90, l’industrie des télécommunications passe des connexions de données point par point à des réseaux privés virtuels, qui permettent le développement du cloud computing.

En 2006, Google lance le Google Doc qui démocratise et rend compréhensible le concept de cloud computing. Et en 2008, Microsoft lance Azure, une plateforme d’applications cloud qui offre la possibilité de partager des informations sans se servir de l’espace de stockage de l’utilisateur.

Comment fonctionne le cloud ?

Maintenant que vous savez plus précisément d’où vient le terme cloud, voyons plus en détail son fonctionnement. Il repose sur le principe de la virtualisation, qui permet de faire fonctionner plusieurs OS en même temps sur le même serveur physique. La virtualisation permet à un serveur physique d’exécuter plusieurs ordinateurs virtuels possédant les mêmes caractéristiques qu’un ordinateur physique. Autrement dit, elle regroupe les ressources de nombreux serveurs physiques bien distincts et dans des zones géographiques différentes, afin de les mettre à disposition des utilisateurs ou clients sous la forme d’un service unique.

Les utilisateurs peuvent accéder aux informations grâce à un navigateur ou une application qui se connecte au cloud via internet, de façon complètement indépendante des appareils utilisés.

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Quels sont les différents types de cloud ?

Il n’existe pas un mais plusieurs types de cloud, qui s’adapte à différents besoins.

Le cloud public

Il s’agit d’un service géré par un fournisseur externe, qui n’appartient donc pas à l’utilisateur final, qui offre des ressources informatiques diverses telles que des serveurs et du stockage sur internet. Parmi les plus connus, nous pouvons citer Microsoft Azure, Google Cloud, Amazon Web Services et Alibaba Cloud. Les ressources du serveur utilisé sont divisées entre plusieurs clients. Le matériel, les infrastructures et les logiciels sont gérés par le fournisseur externe. Le client peut y accéder par un navigateur web, une API ou une CLI.

Le cloud privé

Ce terme désigne des environnements cloud spécifiques à un utilisateur ou une organisation. Il peut être hébergé dans les locaux de l’entreprise ou dans le datacenter du fournisseur de cloud. Il assure des performances bien supérieures à un cloud public et fournit un niveau de contrôle et de sécurité plus élevé.

Le cloud hydribe

Comme son nom le laisse supposer, c’est un mélange entre le cloud public et privé. Il permet de stocker une partie des données sur le cloud public, tout en conservant les données sensibles sur un Data Center privé. Ce modèle offre une plus grande flexibilité, sans faire l’impasse sur la sécurité. Généralement, les clients hébergent les données sensibles sur le serveur privé pour davantage de sécurité et les applications secondaires chez le fournisseur externe.

Le multicloud

Il permet de cumuler les services de plusieurs fournisseurs externes. Ce type de cloud peut être un choix de l’entreprise, afin de répartir les ressources et de limiter la dépendance à un seul fournisseur, ou un hasard.

Quels sont les avantages et inconvénients du cloud ?

Par rapport à un stockage en local, le cloud présente plusieurs avantages :

  • Une réduction des coûts grâce à la mutualisation du matériel et un tarif basé sur la consommation réelle des entreprises ;
  • Une plus grande flexibilité : si les besoins de l’utilisateur évoluent il est possible de facilement augmenter ou réduire l’utilisation des ressources ;
  • Un partage plus simple des informations et une meilleure collaboration, puisque les fichiers et les données sont accessibles de manière sécurisée à partir de n’importe quel endroit ;
  • Un gain de performance et une suppression des contraintes de maintenance ;
  • En cas de perte des données, il est plus facile et rapide de les récupérer à partir du cloud ;
  • La sécurité des données est renforcée, car les Data Center dans lesquelles elles sont stockées bénéficient des technologies de cybersécurité les plus avancées ;

Malgré ses nombreux avantages, le cloud présente également quelques inconvénients :

  • La dépendance à une connexion internet pour accéder aux données. En cas de panne de réseau ou dans un lieu mal desservi, l’utilisateur peut se retrouver bloqué ;
  • La performance du cloud dépend du fournisseur : en cas de panne le client ne peut rien faire et doit interrompre son activité en attendant la résolution du problème ;
  • Le stockage des données en dehors de l’entreprise expose à des risques de piratage, même si aujourd’hui les fournisseurs investissent fortement dans la sécurité ;

Vous disposez à présent de multiples informations pour mieux comprendre d’où vient le terme cloud et quel est son intérêt pour les particuliers et les entreprises.

Sources